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sortez du troupeau

Vendredi 1er juin 2012 à 23:29

Mettre de l'ordre dans ma vie. Un mois sans facebook. 24h sans téléphone (au moment où j'écris ça j'ai envie d'une semaine sans téléphone, quelques rares personnes ont mon fixe...) : hors connexion au moins jusqu'à dimanche. M'occuper de moi, me recentrer sur moi, mes besoins, mes envies. Une vraie remise en question, une utile introspection, en évitant l'égocentrisme et l'apitoiement sur soi-même.

Je dois avoir un appart propre et rangé. J'ai besoin de sommeil et de prendre soin de ma santé. J'ai besoin d'assurer dans mon boulot. Ecrire est toujours utile. Je dois me fixer des objectifs, des choses à changer, aller dans une direction au lieu de tourner en rond dans ma vie et dans ma tête.

Dans ces cas là je pense toujours un peu à cette page de Françoise Sagan, Toxique, cette page que j'ai ouverte au hasard au magasin et qui m'a tant marquée. Il faudrait que je finisse par acheter l'ouvrage... Voilà bientôt un an que je suis tombée dessus et que ces phrases me suivent...


"Je crois que je ne suis plus amoureuse de personne. Cette terrible constatation vaut bien un alinéa. J'ai, malgré moi, quoi qu'il arrive, la pensée ou l'écriture littéraire.

Je sais ce qu'il me reste à faire; je vais m'éprendre de moi, me soigner, me bronzer, me refaire les muscles un par un, m'habiller, me ménager infiniment les nerfs, me faire des cadeaux, me jeter dans les glaces des sourires troublés. M'aimer. "

crapulerie publiée par Céline

Vendredi 18 mai 2012 à 21:07

Quelque part, la vie m'amuse...

Quelque part.

Je trouve ça marrant que les parents de mes amies soient plus au courant de ma vie privée que les miens. Ca me fait sourire... et quelque part... d'une certaine façon, d'une certaine manière :p ça me donne l'impression d'avoir une seconde famille.

Et finalement, me dire que j'ai pas envie de retourner à Metz... ça me rappelle aussi que j'ai pas laché. J'ai pas abandonné. J'y ai toujours cru. Même quand plus personne n'y croyait, moi j'y croyais. Même à des centaines de kilomètres l'une de l'autre, je n'ai pas abandonné mes rêves... et un jour tout s'est réalisé.

Tu pourrais très bien être le genre de personne avec qui j'y croirais. Et tu peux demander autour de moi, il faut vraiment y aller TRES FORT pour que je n'y crois plus.

I'm a believer !

Je peux attendre, avoir l'impression de passer à côté de ma vie, ne plus entendre parler de toi, essayer de t'oublier, entendre tout le monde me dire de t'oublier bref, passer par tout ce par quoi je suis déjà passée, que j'y croirais encore...

Il parait que "De grands amours, nous en avons un, peut-être deux. Le reste de sa vie, on le passe à se balader avec un miroir sous le bras qui ne fait que refléter l’impossibilité de retrouver le reflet perdu." (Brigitte Kernel,  à cause d'un baiser) et tu pourrais être mon deuxième et dernier grand amour. Tu pourrais... et je ne suis pas prête à abandonner ce rêve maintenant. Même si toi tu n'y crois plus, malgré tes silences, moi je trouverai toujours des raisons d'y croire même quand il n'y en aura plus, juste pour la beauté du geste. Et parce que, il n'y a que comme ça, qu'on peut y arriver. C'est quand on a rien à perde qu'on a peut-être tout  à gagner ;) 

crapulerie publiée par Céline

Jeudi 22 mars 2012 à 23:41

Hier, je suis allée voir ma grand-mère. Je ne l'ai même pas trouvé tout de suite, tellement j'y vais peu souvent. J'ai déposé une photo d'elle et moi. Il y avait des fleurs, une bougie et le flacon d'eau de cologne. Je me suis dit que je devrais aller la voir tous les mois. Puis tous les deux mois. J'ai eu plus de mal à la quitter qu'à la trouver... Ma clé de contact était fixée à ma main sans tourner. Quelque part, au fond de moi, je crois que je lui ai promis d'écrire son histoire.

J'ai envie de retomber amoureuse parfois, profondément. Plus superficiellement d'avoir quelqu'un. D'avoir quelqu'un qui m'aime à nouveau. Et, d'autre fois, j'ai envie de crier silencieusement , pour me révolter, m'opposer, m'imposer, être entendu... Crier contre tout ce qui m'a échappé contre la médiocrité du présent comparée à la perfection de mon passé.


"De grands amours, nous en avons un, peut-être deux. Le reste de sa vie, on le passe à se balader avec un miroir sous le bras qui ne fait que refléter l'impossibilité de retrouver le reflet perdu" Brigitte Kernell. Ici, j'ai le droit. Je crois. Comme avant...

crapulerie publiée par Céline

Lundi 9 janvier 2012 à 19:09

Enormes relents d'Alceste.

Je vomis le monde. 

crapulerie publiée par Céline

Mercredi 4 janvier 2012 à 21:05

Avec mes idées comme quoi on a pas besoin de se voir ou de se parler régulièrement pour avoir un lien fort, indissoluble et être amies, je suis passée à côté de ça.

Passée à côté de toi ?

Je ne sais pas ce que

Je ne sais pas quoi dire.

Je ne sais pas quoi en dire.

J'ai envie d'être à tes côtés, j'ai envie que tu reviennes, j'ai envie de pouvoir être là, j'ai envie que tu ailles mieux, et j'ai peur. Je compte les jours qui nous séparent du fait que tu sois dans les environs. J'imagine les lettres que je vais t'écrire pour te montrer que je suis là, j'imagine te prêter mon ours pour qu'il veille sur toi.

J'ai pas envie de retourner à l'hôpital d'Altkirch...

La vérité c'est que ça me fout en l'air de savoir que tu vas aussi mal et de t'avoir entendu en larmes pendant quinze minutes au téléphone et ça me rend encore plus mal de ne pas pouvoir t'appeler maintenant.

Reviens vite. Guéris vite !


En fait j'aimerais juste pouvoir en parler à quelqu'un qui comprendrait. Et qui, dans l'idéal, serait là...

crapulerie publiée par Céline

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