welcometomymind

sortez du troupeau

Lundi 18 août 2008 à 1:52

Mon film préféré commence avec le personnage principal qui se demande ce qui s'est passé durant trois ans de sa vie, visiblement il n' a rien écrit dans le journal intime qu'on le voit feuilleter.

C'est mon activité ce soir. Peu de page remplies en un an mais des moments importants ...

vendredi 22 juin 2007 : notre rencontre, chez toi, au macumba, au jet 7 club

lundi 25 juin 2007 : Interville Metz-Mulhouse. Hôpital. Un de nos meilleurs souvenirs à toutes les deux. Pas pour les mêmes raisons...

vendredi 6 août 2007 : on regarde grey's anatomy chez moi. Et secret story. J'aurai aimé avoir plus de chaine ce jour là.  Avec le recul, ce qui me frappe, c'est à quel point on s'est tout de suite bien entendu. La plupart des gens quand je me retrouve seule avec eux pour la première fois j'ai toujours l'appréhension du "qu'est-ce que je vais pouvoir dire ?". Ca n'a jamais été un problème avec toi. La parlotte et refaire le monde, toi et moi ça a été quasi imédiat, de manière complètement folle et irrationnelle.

 

jeudi 14 aout 2008 : " Le temps n'est plus à ces choses que l'on tait par pudeur ou parce que l'on a peur de s'illusionner ( et qu'un mensonge auquel on croit reste tout de même un mensonge).

Le temps est venu pour les vérités désespérées. Elle me manquera toute ma vie. Et à chaque seconde qui passe j'aimerai revivre un de nos jolis souvenirs.

Je serai heureuse avec l'avenir sentimentale qui m'est tracé mais pas autant que j'aurai pu l'être avec toi. Que j'aurai pu. Ca n'aurait peut-être pas du tout marché mais ça aurait pu ... et si ça avait été le cas, j'aurai pu être heureuse comme avec personne.

Je ne vais pas très bien en réalité. Je me demande si je n'ai pas l'impression de me trahir quelque part. De trahir ma possibilité d'avenir. C'est peut-être mon futur-moi qui hurle et pleure à chaque pas qui m'éloigne de toi.

crapulerie publiée par Céline

dans la catégorie Parle avec elle.

5 réactions

Samedi 16 août 2008 à 20:37

La bonne initiative du jour date un peu mais je l'aime toujours autant, je vous laisse juger de sa qualité ;-)

Chère Maman,

   Cette lettre te trouvera sans doute en forme, du moins je l'espère. Il est un douloureux secret que je porte depuis des années. Je n'ai pas pu, jusqu'à maintenant, le partager. Et le dire en face est pour moi trop difficile. C'est pourquoi cette petite lettre t'apportera une vérité, ma vérité, la vérité sur moi.


   Voilà : je suis gaucher. Je sais que ce n'est pas facile à admettre, mais c'est ainsi. Tu n'es pas responsable de ça. C'est comme ça. Tu as sûrement remarqué que je parlais souvent des gauchers, comme une perche tendue… Bien sur, je me moquais d'eux, te montrant combien j'étais fier d'être droitier. J'ai même été jusqu'à voter pour quelqu'un qui défendait les droitiers contre les gauchers dans la société, quelqu'un qui s'opposait à l'union de deux gauchers ; cette personne n'était toutefois pas extrême-droitière. J'ai mis moi-même longtemps à m'avouer que j'étais gaucher, bien que je l'ai été depuis tout petit. Il a fallu que j'enfouisse cela en moi, que je le cache à moi et aux autres. J'ai bâti une forteresse autour de moi, pour que les autres me prennent pour un bon droitier. Mais c'est ma main gauche qui avait ma préférence, je n'y pouvais rien…


   J'étais droitier avec les droitiers, continuant à me moquer des gauchers, et de leur main si peu sûre… Alors que ma main était encore moins sure. Nous voyions souvent notre voisin gaucher recevoir d'autres gauchers. Un jour, tu as dit que tu préférais ça à un ivrogne. Rassure-toi, je ne suis pas ivrogne. Juste gaucher. J'ai mis du temps à t'en parler, tant être droitier est considéré comme une norme dans notre société. Pourtant, que serait-elle sans gauchers ? Léonard de Vinci était gaucher, et pourtant, sa main ne l'a pas empêché d'être un génie. Je te vois te demander « mais pourquoi mon fils est-il gaucher ? Â».


Tu n'y es pour rien. Depuis que je sais me servir de mes mains, je suis plus à l'aise avec ma main gauche. Ma main droite, elle ne me sert qu'à paraître. Ma main gauche me sert à être. Alors, maintenant, j'ai décidé d'appliquer ce précepte de La Rochefoucault : « Nous gagnerions plus de nous laisser voir tels que nous sommes, que d'essayer de paraître ce que nous ne sommes pas Â». (Tu vois, les gauchers sont cultivés quand même).
Si tu as encore des questions sur « Ã§a Â», je pourrais te répondre, ou bien tu pourras t'adresser à des associations qui aident les familles de gauchers à accepter le gaucher tel qu'il est.

Je t'embrasse

Matthieu                      

La  source est en lien en cliquant quelque part sur le texte. Je précise d'ailleurs que je trouve l'ensemble du site carrément génial vous pouvez facilement naviguer dessus si vous vous sentez concerné. J'ai presque envie de dire que quelques conseils m'ont aidé à mieux (le) vivre ;-)

crapulerie publiée par Céline

Samedi 16 août 2008 à 15:34

Tu me manques.

J'en ai eu assez de te le dire, alors je l'ai écris sinon ça envahit ma tête et j'ai peur que ça explose.

C'est abusé comme tout me fait penser à toi...

Demain. Je ne pense qu'à ça.

Je suis nerveuse.

On ne devrait jamais se perdre.

Et si je me perdais moi-même ?

As-tu joué au casino à Aix ?

Tu me manques.

 

crapulerie publiée par Céline

Jeudi 14 août 2008 à 12:02

Ce n'est pas un bout de moi que je te proposais de prendre avec toi, mais toute une moitié.

C'est là que tu me déclares, avec ta perspicacité habituelle, l'air de rien, que tu m'as toute entière.

Je ne sais pas si un jour j'oserai m'avouer à quel point tu as raison en disant cela.

Je ne sais pas si un jour j'oserai t'avouer tout ce que je ressens sans le comprendre.

La seule certitude que j'ai concernant l'avenir, c'est que tu m'auras toujours toute entière avec toi.

Et j'ai peur, tellement peur que tu me retires ce bout de toi, de ne plus le mériter...

Tu squattes non-stop, et pourtant je suis incapable de mettre des mots sur toi et moi, moi qui pensait y puiser une certaine inspiration, c'est mal parti.

Il y a ces choses que j'adore, et qu'on me propose, pourtant je les  esquive, parce que c'est avec toi que je veux les faire.

La fête forraine.

Il y a ces choses que j'adore, et où on m'amène, pourtant j'y suis particulièrement triste, parce que c'est avec toi que j'aimerai les voir.

Il y a ces choses que j'adore, que je pourrai entendre tout les matins, pourtant je ne le fais jamais, parce que personne d'autre que toi ne se réveillera à mes côtés avec cela.

Collide.

Et ces choses que je ne referai pas parce que je veux en garder le souvenir que j'en ai avec toi, et juste toi.

L'avenir ça ressemble à cette sacralisation qu'il y aura toujours autour de toutes les choses que tu as touchées, toutes les choses qu'on a vécues...

Je suis heureuse avec toi, plus qu'avec qui que ce soit d'autre...

 

 

En écoutant Bette Davies Eyes (clique pour écouter)

 

 

crapulerie publiée par Céline

dans la catégorie Parle avec elle.

6 réactions

Mardi 12 août 2008 à 9:41

Dans un état d'agitation extrême.

crapulerie publiée par Céline

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