welcometomymind

" Mais ceux qui te viennent par nécessité ne te servent pas plus que si ils étaient morts; car tu n'as pas leur coeur et corps sans coeur ne peut rien. Demande-toi ce que peuvent valoir écu, haubert, épée et la puissance des chevaux. Sans le coeur de l'homme, il n'est rien qui vaille. Si tu avais présentement avec toi tous les rois qui ont existé depuis le commencement du monde, équipés de toutes armes, et si le coeur n'y était pas, tu n'en n'aurais pas plus de secours que tu n'en n'as aujourd'hui"

Lancelot du lac.

Quand ton présent ne te convient pas

ne fuis pas vers un futur incertain

qui t'apportera la déception de ne pas s'être accompli selon tes projets

Mais va vers ce passé inchangé et inchangeable et trouves-y le meilleur de ce qu'il peut t'apporter. 

Merci de faire de mes soirées de superbes moments d'évasion.

Merci d'accélérer le temps

Merci de m'intéresser à quelque chose et merci pour le fait que je me vois enfin passionnée ...

(ce coup-ci tu peux dire de rien ;) )

Le pouvoir de la fiction

C'est

de gommer

toute démarcation

entre la fiction et le réel.

"[...] Ce journal représentant en quelque sorte mon suivi psychologique, notons que certaines idées noires sont revenues, à ma plus grande déception. Envie/besoin d'isolement, les gens me sont étrangers en ce moment, les moments de rires et de sourirs légers : rares et fugaces. Peut-être ai-je arrêté ma thérapie trop tôt, peut-être que les gens, peut-être que moi je n'arriverai jamais à gérer ce foutu inconscient, peut-être que ces périodes passent et reviennent tout simplement... mais que jamais on ne les gère, elles sont peut-être toujours supérieures à une raison raisonnable. Tout ce que je demande c'est u mois d'octobre sans catastrophe pour une fois depuis trois ans: pas de père dans le coma, pas de copine qui me quitte et se jette dans les bras d'une autre, pas de tentative de suicide du haut d'un pont devant moi... tant que j'y suis j'aimerai un fin d'année pas trop merdique... j'aimerai aussi terminer ce journal avec... la tête reposée, les épaules pas trop lourdes, sans me sentir perdue... j'aimerai juste temporiser, exorciser ce mal-être de fin d'année ... attendre d'avoir mes deux pieds bien sur terre pour encaisser les coups ( ou pas... si il n'y en n'a pas je me plainds pas...) [...] "