welcometomymind

Après avoir rencontré un petit lutin lorrain j'ai décidé de débuter un dictionnaire sur ces droles de bêtes qui ne parle pas comme nous...

traiter (à ne pas confondre avec traiter quelqu'un de)     => pas traductible tout le monde traite tout le monde

tu sais ( prononcez [tse] en API "tsé" pour ceux qui comprendrait pas) => se met à toutes les fins de phrases lorraines, remplace la virgule

Clanche  => poignée de porte

fraiche =>    une fille qui est folle

trop cool quoi => s'utilise aussi à toute les fins de phrases lorraines, remplace le point.

Aussi => Remplace la majuscule, s'utilise à tout les débuts de phrase

entre midi => entre midi et deux

Petit retour dans le passé...

Je fais du droit, j'ai planté mon année, ça ne me plait pas, je ne sais pas quoi faire...

Et là, je regarde l'auberge espagnol, tout change... "Quand j'étais petit j'étais blond et je voulais écrire des livres" Voix d'adulte en début de film.

" quand je serai grand j'écrirai des livres" voix de petit garçon en fin de film.

ce film parle de poursuivre ses rêves d'enfants et moi je décide de pas passer le rattrappage. Aussi loin que je me souvienne, les livres étaient là, avant même que je sache lire, ma grande soeur me lisait les petits albums disney et plus tard je faisais semblant de dormir (cachant mon livre sous la couette) quand mes parents venaient vérifier si je dormais ou pas...

Alors voilà, la littérature,  c'est une partie intégrante de moi et de ma vie même si j'ai de grosses lacunes dans les classiques... Etude de lettres et plus tard prof de lettres j'espère. Je ne peux pas vivre ni sans lire, ni sans écrire ni sans musique ni sans cinéma...

Alors voilà je vais tenter de vous faire partager ce qui a pu me "parler"

Etat de l'esprit d'il y a un an (finalement je vais pas si mal cet hiver;) )

Y a des jours

Y a des jours où on se sent faible et inutile. Trop faible pour se supporter soi même, trop faible pour vivre. C'est un jour comme ça, c'est un jour comme ça depuis longtemps. Des fois j'ai l'impression d 'être enfermée et d'étouffer. Alors je fuis, le plus loin possible je cherche de l'air. Mais me déraciner me fait tout aussi mal comme si on arrachait une racine à un arbre millénaire comme si je vivais, en réalité, continuellement loin de moi même. Je crois que je suis enfermée dans mon propre esprit. Ca ressemble à un début d'analyse que mon médecin m'aurait difficilement fait avouer. J'ai des problèmes comme tout le monde. Peut-être que je suis folle ou juste malade. Certaines de mes phrases le laissent penser. Pourtant je ne pense être ni l'une ni l'autre. Peut-être pas adapter au monde et à la société...

Peut etre que le monde est devenu trop dur pour y vivre et que seul les être forts y survivent. Peut-être suis-je trop faible et trop inutile. Pourtant je sais que je peux être tellement forte...

Comment une personne tellement pleine de paradoxe et de contradiction arrivera un jour à trouver un équilibre? Je ne suis bien que de deux manières : en fuyant mes pensées ( je dis toujours qu'il ne faut pas trop penser et accepter parfois de se dire " parce que c'est comme ça" mais ça m'est totalement impossible) ou près de toi. Dans tout les autres cas, quand je me retrouve seul face à moi même c'est la maladie qui s'installe, les idées malsaines, les peurs, les tourments, le vide... je me tue moi-même. Et dieu sait que j'aime ma vie et que je veux vivre...

C'était ...

                  Un arc-en-ciel par un soir de Néant.

Vide et noir néant

                                     Pire que le grondement du tonnerre

                                                                                            et le foudroiement de l'éclair.

Il me suffisait d'y penser pour

                                                   écrire

                                                               rêver

                                                                           imaginer...

Sa pureté m'inspirait

                                        C'était si beau...

Et aujourd'hui je ne sais pas où est passé ma Muse, absorbée par le Néant peut-être...