welcometomymind

Dans un état d'agitation extrême.

Mes chers amis,

Si vous avez l'impression de me voir dégringolez un tobogan (ou une luge d'été) sans issue qui va inmencablement se finir par un "plouf" je vous préviens je ne sais pas nager.

Si vous prévoyez un sauvetage, je vous serez gré de le faire rapidement avant que je sois au fond de l'eau et de me voir faire une énooooooooorme erreur ...

Comme chaque soirée peuplée de solitude, je n'arrive pas à dormir.

Enfin c'est toujours mieux que de ne pas arriver à dormir quand on est deux et que l'autre dort : on peut pas allumer la lumière, ni aller sur l'ordi, ni mettre la musique, on s'ennuie encore plus.

Là au moins je peux écouter les dandy cowboys sur le blog de Camille.

 

 

Je ne parle que de ça en ce moment...

Je suis perdue, paumée, non seulement je ne sais pas quoi faire (ce qui peut passer), mais je suis incapable de savoir ce que je ressens, et ça ça m'aide pas du tout à savoir quoi faire (c'est les vacances je laisse tomber la syntaxe...)

J'ai enlevé Howie Day Collide de mon réveil, espérant que ça m'aide.

J'ai peut-être peur d'avoir tout ce que j'ai toujours voulu et je me cherche des excuses dans tout les coins. Peut-être qu'avec un peu de compromis, un peu moins d'intransigeance, ça pourrait marcher. Et, au final, peut-être que ça me fait peur, qu'est-ce qu'on fait de notre vie une fois qu'on obtient ce qu'on a toujours désiré ? On trouve un autre désir, certes, mais en attendant on se sent vide. L'homme est fait pour désirer, pas forcément pour voir ses désirs s'accomplir. Peut-être que je me livre à une autopsychanalise à deux balles pour me raccrocher à quelque chose et me sentir simplement moins perdue. Hypothèse fort probable étant donné que l'accomplissement ne m'a jamais fait peur, je n'ai jamais voulu ressembler à ces gens, qui passe à deux doigts juste par peur d'être heureux.

C'te blague, je suis tellement comme ces gens à qui je n'aurai jamais voulu ressembler en ce moment. Mes beaux principes en berne. Ca vous arrive de vous dire "tout serait plus simple si ...". Ca m'arrive dans le cas présent, mais ce n'est pas le bon si ... pas le bon ...

Et puis l'approche de mon anniversaire me déprime (accentué par des paroles involontaires qui ne cessent de tourner dans ma tête ...). Oui je suis jeune, mais je suis pas du tout là où j'aurai aimé en être. C'est con mais je vois le changement de dizaine qui approche, même si j'ai encore quelques années pour ça, et c'est le fameux changement où quand il arrive on est censé être fixé, posé, stable, savoir où on va et, en réalité y être déjà, et j'ai peur de ne pas y arriver. Je n'ai pas le centième d'un truc concret pour tout ça ...

 

 

 

 

 

Pas de nouvelle de toi. Tu sais que j'aime pas être seule.

Il ne reste plus qu'une semaine avant que tu (re)partes je m'en suis apperçu bien plus tard, cette année, que l'échéance était proche et que cela allait à nouveau m'affecter.

J'y pense et je me dis que c'est la dernière fois où je te laisse partir loin de moi pour toute une année...

J'essaie d'être adulte, d'accepter, d'encaisser, mais tu me manques tellement que j'invente des prétextes incensés pour te voir quelques minutes le soir même quand je me suis réveillée à tes côtés ...

Je ne sais pas pourquoi j'ai soudain cette peur de te perdre

Je pourrai te le dire et tu pourrai me rassurer

une autre peur surpasse pourtant celle-ci

la peur que tu ne me rassures pas

que tu me dises que je suis bête d'avoir peur

que j'agis comme une gamine ...

*bon ben en fait comme d'habitude tu devances mes craintes et mes envies pendant que j'écris cet article*