welcometomymind

sortez du troupeau

Samedi 16 septembre 2006 à 1:56

Je perds mes repères sans toi.

Je ne sais pas à qui j'ai envie de parler, qui j'ai envie de voir, à qui j'ai envie d'écrire, à qui j'ai envie d'avouer que je ne gère pas, que je ne dors pas...

Je ne sais même plus si je ne supporte pas d'être seule ou si je ne supporte pas qu'on puisse les voirs dans cet endroit bondé de monde qui ne sont même pas mes intimes, qui ne devraient même pas avoir le droit de les voir.

Et si je n'écris pas ce n'est pas que je ne pourrai y trouver un soulagement mais que c'est le vide et la page blanche qui m'habite...

crapulerie publiée par Céline

dans la catégorie j y pense

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Jeudi 14 septembre 2006 à 13:49

 

Quelques éléments à chaud mais la fatigue me les fera développer demain avec quelques photos si j'en ai le courage.


Mais moment de vie dans l'excitation du retour en vrac :

mariage

luxe

nice

cannes

LA , San Francisco et mes études

Monaco


Ces éléments seront développés et mis en ligne point par point demain mais ce que je retiens à chaud de ces quelques jours dans le sud c'est «  truc de malade!!! Â»



Alors d'abord le contexte. Nous étions tous (famille, amis de mon cousin et compagnie) dans le Sud (Nice, Canne, Théoule, le Cannet...) pour le mariage de ma grande soeur (je montrerai bien des photos mais je ne sais pas comment les réduire à moins de 1MO). Ben déjà ce qu'il faut savoir c'est que à Nice les mariages à la mairie dure deux min trente montre en main. Jusque là rien de très exceptionnel. L'église au Cannet, tout se passe bien ma soeur est sublime (vraiment !!) et nous allons tous à Théoule sur mer pour la fête. D'abord l'apéritif, plein de miamerie succulentes et de champagne. A l'arrivée on est tous impressionné par la vue (mer et montagne) et l'immense piscine mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises!! Après l'apéritif nous descendons pour le repas et là on voit un immense bassin genre plus grand que ce qu'on a jamais vu, séparé par un petit passage entre les deux (mais les nageurs peuvent passer en dessous l'eau n'est pas séparée), des bougies tout autour de la piscine, et des bougies sur des feuilles de palmier qui flottent sur l'eau, des palmiers partout bien sur. Vraiment impressionnant!! Nos tables ont toutes des noms d'îles de Tahiti ( voyage de noce oblige) et on a des appareils photos jetables pour bien se marrer. Le lendemain c'est l'hôtel Miramar avec sa plage privée...



Mon cousin, ses potes et moi on rentre se reposer à l'hôtel, eux vont à la piscine, moi je me retrouve avec moi-même et tape le précédent article. Puis mon cousin revient dans la chambre que l'on partage et on est parti pour Monaco. Alors Monaco comment dire? C'est l'endroit qui me fait perdre mon innoncence lol. Avant je voyais des petits bateaux ( tout de même assez sympa) et ça me faisait rêver, la les petits bateaux je les vois même plus. Des yachts immenses de quatre étages ( dont le lady moura qui d'après mon père appartient à une riche milliardaire ex-femme d'un big boss du pétrole) où ils font la fête dessus, où leur écran géant au fond du bateau est tellement grand que je vois ce qu'ils regardent à la télé, des mecs de la sécurité qui gardent les bateaux et des capitaines de bateaux. Et puis y a pas un papier par terre ça fait bizare. Le casino c'est un truc de fou. Y a une quarantaine de personnes qui nous regardent monter les marches et rentrer à l'intérieur ( faut dire qu'on était tous bien habillé ce soir là). L'entrée ayant un certain coût, nous ressortons aussitôt :p et allons manger un morceau sur les quais. Mais à part cet étalage de richesse, c'est un endroit où on se sent plutôt bien et une ville très jolie.


Nice, je n'aime pas beaucoup... Trop de monde, trop de « superficialité Â», Même si le coin de la promenade des anglais est sympa, la mer ben c'est la mer quoi et en Alsace on l'a voit pas souvent... et aussi le « petit Gary Â»qui est un super super resto avec un super fondant au chocolat (ben oui on me fait bien à manger ça mérite un peu de pub ^^) , mais dans l'ensemble, je toruve que c'est une ville plutôt sale avec de grands immeubles partout des rues étroites... mais bon c'est plein de travaux cause du tram alors ça joue surement.


J'ai préféré Cannes et de loin, beaucoup moins de monde, plus détendue, on s'y sent plus à l'aise. Et le truc marrant c'est le palais du festival. Il y a un grand escalier sur la droite où tout le monde se fait prendre en photo pensant que c'est l'escalier qu'ils ont vu à la télé et que leur star préférée a monté alors qu'en fait le vrai escalier est plus petit et plus près de la mer... ils sont marrants les gens hihi.



Et pour finir la gentillesse, la mentalité et l'ouverture de mon cousin de Santa Monica qui m'a donné envie d'aller apprendre l'anglais un an à LA ( pour voir nathalie portman dans les premières de film:p) ou à San Francisco, ville conseillée par mon cousin. Alors voilà c'est parti pour les détails administratifs à l' Â« auberge espagnole Â»



crapulerie publiée par Céline

Mardi 12 septembre 2006 à 1:57

 

Ca sent la fin. Avec la boule dans la gorge, les portes du barrages qui se referment et essaient de se blinder, les répétitions dans ma tête en tentant de me persuader que cela ne sert à rien de continuer, qu'il n'y a pas d'issue, que ça ne peut pas marcher, qu'on n'est pas plus fort que la vie. C'est pas de sa faute, ni de la mienne, nos vies nous séparent c'est tout. Et le pire dans l'histoire c'est qu'on n'arrête pas de se dire que si la vie avait été autrement, ça aurait pu... et longtemps même...

Une nouvelle vie dont je ne fais pas partie, il me faut l'accepter et au plus vite m'éclipser. Je ne sais pas comment faire face à la distance, persuadée de ne pas y arriver mais je ne sais pas non plus comment faire face à la rupture à l'« après relation Â»... je sais juste que je m'en relèverait forcément, avec plus ou moins de dégats ( on s'en relève toujours) quant à la distance je ne suis pas sur qu'on pourra s'en relever: là, on ne s'en relève pas toujours... moi je ne m'en suis jamais relevée des problèmes que je devais affronter à deux...

crapulerie publiée par Céline

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Lundi 4 septembre 2006 à 0:20

C'était la première fois que je faisais le chemin du retour. Abandonnant mon coeur à l'extérieur de mon corps.

J'avais mal, et chaque chose que je voyais me donnait envie de pleurer, ayant conscience que je les voyais seule, et que je voulais les voir à deux. J'avais plus envie de passer sous ce train que de le prendre. Le bas de mes paupières était chaud, cela faisait longtemps que je n'avais pas connu ça. J'avais peur, pas seulement de perdre entièrement ce que j'avais laissé derrière moi, pas seulement de ne pas supporter le manque, mais aussi de redevenir celle que j'étais avant: quelqu'un de froid, quelqu'un de distant. Quelqu'un qui ne peut se conformer aux normes sociales parce que ses pensées sont ailleurs, qui ne peut rire, ne peut être drôle et amusante parce que son bonheur est ailleurs, une possiblité de bonheur impossible à se sortir de l'esprit.

A force de vouloir minimiser mon attachement, je me rend compte aujourd'hui que je suis seule... sans personne qui ne pourrait me comprendre et comprendre ce que je ressens avec ces seuls mots " elle est partie".

crapulerie publiée par Céline

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