Jean se leva, son verre à la main. Ses yeux verts brillaient de bonheur et d'émotion, il essayait d'avoir l'air solennel, il s'était coupé les cheveux et les avait plaqués en arrière. Il avait un peu trop de place dans son costume Armani mais il espérait que personne ne le remarquerait. Plus par référence à tout ce qu'il avait déjà vu dans tout ces films que par réel envie, il tapota doucement son couteau contre son verre et prit la parole :
" Chers amis, chers invités, vous ne pouvez pas vous imaginer la joie que j'ai de nous voir tous réunis aujourd'hui pour fêter la nouvelle année. Jean se penche un instant vers Nathan et reprend, Excusez-moi, on m'informe à l'instant que si nous sommes tous réunis ce n'est pas pour la nouvelle année mais pour partager le bonheur de Nathan et Rébecca qui viennent de sauter le pas. Je vois à sa tête qu'il regrette déjà de m'avoir pris comme témoin mais c'est trop tard, rien ne pourra m'arrêter à présent. Quand j'ai rencontré Nathan, on entrait au collège et toutes les filles lui courraient après. Et oui Rébecca, pour toi aussi c'est trop tard maintenant. Je ne ferai pas de trop long discours, je ne suis pas doué pour ça. Après ces quelques plaisanteries, toutes véridiques, je ne vais pas leur souhaiter tout le bonheur et tout l'amour du monde ; je sais qu'ils l'ont tout deux trouvés le jour où ils se sont rencontrés. Je vais simplement leur dire combien je suis heureux de savoir qu'ils auront la meilleur vie qui soit pour l'un comme pour l'autre. Et merci de nous montrer à tous, d'être de véritables exemples même, de ce que peut être l'amour et le bonheur. Merci à vous deux. A Nathan et Rébecca, à mon meilleur ami et à sa charmanté épouse !"
Des applaudissement polis retentirent mais Jean n'entendait absolument rien ; il serrait fort dans ses bras son meilleur ami, jamais de sa vie il n'avait connu bonheur aussi grand. Il alla voir Rébecca et chuchota simplement "merci pour lui" avant d'aller danser avec tout ses amis. Si le bonheur pouvait s'emballer, s'offrir et se garder c'était le moment ou jamais. Il aimerait garder la sensation qu'il éprouve en cet instant pour toujours. Il en avait déjà fait l'expérience et savait que c'était impossible et à cette seule idée une ombre passagère traversa déjà son esprit. Mais il savait autre chose, c'est que l'affection qu'il ressentait à cet instant, ne s'en irait jamais et, après tout, c'était tout ce qui comptait.
Carole passa finalement dans son champ de vison. Elle était dans les bras du futur médecin. Elle riait en le regardant. Jean ressenti un sentiment peu honorable, il était en colère contre Manu, une colère qui frôlait la haine. Il fixait intensément le petit four qu'il était en train d'avaler espérant qu'il s'étouffe avec. Jean aussi avait un bel avenir, il serait un futur avocat ou magistrat c'était pas plus mal qu'un grand médecin. Et quand il aura réussi elle regrettera de ne pas l'avoir choisi lui.
" Chers amis, chers invités, vous ne pouvez pas vous imaginer la joie que j'ai de nous voir tous réunis aujourd'hui pour fêter la nouvelle année. Jean se penche un instant vers Nathan et reprend, Excusez-moi, on m'informe à l'instant que si nous sommes tous réunis ce n'est pas pour la nouvelle année mais pour partager le bonheur de Nathan et Rébecca qui viennent de sauter le pas. Je vois à sa tête qu'il regrette déjà de m'avoir pris comme témoin mais c'est trop tard, rien ne pourra m'arrêter à présent. Quand j'ai rencontré Nathan, on entrait au collège et toutes les filles lui courraient après. Et oui Rébecca, pour toi aussi c'est trop tard maintenant. Je ne ferai pas de trop long discours, je ne suis pas doué pour ça. Après ces quelques plaisanteries, toutes véridiques, je ne vais pas leur souhaiter tout le bonheur et tout l'amour du monde ; je sais qu'ils l'ont tout deux trouvés le jour où ils se sont rencontrés. Je vais simplement leur dire combien je suis heureux de savoir qu'ils auront la meilleur vie qui soit pour l'un comme pour l'autre. Et merci de nous montrer à tous, d'être de véritables exemples même, de ce que peut être l'amour et le bonheur. Merci à vous deux. A Nathan et Rébecca, à mon meilleur ami et à sa charmanté épouse !"
Des applaudissement polis retentirent mais Jean n'entendait absolument rien ; il serrait fort dans ses bras son meilleur ami, jamais de sa vie il n'avait connu bonheur aussi grand. Il alla voir Rébecca et chuchota simplement "merci pour lui" avant d'aller danser avec tout ses amis. Si le bonheur pouvait s'emballer, s'offrir et se garder c'était le moment ou jamais. Il aimerait garder la sensation qu'il éprouve en cet instant pour toujours. Il en avait déjà fait l'expérience et savait que c'était impossible et à cette seule idée une ombre passagère traversa déjà son esprit. Mais il savait autre chose, c'est que l'affection qu'il ressentait à cet instant, ne s'en irait jamais et, après tout, c'était tout ce qui comptait.
Carole passa finalement dans son champ de vison. Elle était dans les bras du futur médecin. Elle riait en le regardant. Jean ressenti un sentiment peu honorable, il était en colère contre Manu, une colère qui frôlait la haine. Il fixait intensément le petit four qu'il était en train d'avaler espérant qu'il s'étouffe avec. Jean aussi avait un bel avenir, il serait un futur avocat ou magistrat c'était pas plus mal qu'un grand médecin. Et quand il aura réussi elle regrettera de ne pas l'avoir choisi lui.