welcometomymind

Au côté des connus et plus que commerciaux multiplexe qui peuplent nos villes se trouvent parfois de petits cinéma intimiste dans un décor de vieux théâtre et avec des films un minimum réfléchi (alors oui, le public est forcément un peu bobo mais on va pas boycotter pour autant les bonnes choses juste par principe ;) ) . C'est évidemment le cas dans la ville où je suis, Strasbourg ( sinon ce préambule n'aurait vraiment eu aucun intéret^^)

A l'Odyssée, il y avait la semaine dernière le festival de l'étrange. avant chaque projection du film que l'on allait voir, on avait le droit à un ou plusisieurs courts-métrages sur le même thème. Un mot tout d'abord sur ces courts.

Ark : tout droit venu des pays de l'est, film d'animation avec de superbes images tout en détail, aucune parole à part une de mes citations préférées inscrite au tout début "Life is tale, told by an idiot, full of sound and fury and signifying nothing". J'ai également aimé l'histoire mais pour une histoire de quatre min je vous laisse peut-être un jour le découvrir.

La charogne : réalisé par les étudiants de sup'info. Les images, avec cette fille au long cheveux était vraiment belles et l'esthétisme m'a énormément touchée mais je n'ai pas particulièrement trouvé que le poème de Baudelaire chuchoté tout au long de ce court était particulièrement adapté aux images...

Sniff : Je préfère oublier le peu que j'en ai vu (je n'en n'ai pas regardé 98%)

Et enfin, le vrai vrai long culte que je suis allée voir ( vu le titre vous ne vous en doutez absoluement pas !)

Forbidden zone : Un film de 1980 d'Elfmann, si je devais le définir par un seul mot ce serait : hilarant ! Et l'opinion a l'air assez unanime en ce qui concerne ce film. On sort en fredonnant les chansons et en ne pensant qu'à le revoir et à avoir le dvd entre les mains. (note sur le vif : penser à faire un article sur les politiques qui parlent comme des illettrés qui ne seraient pas sortis de leur milieu social difficil).  Trop court film  en noir et blanc avec des décors en carton ( sans rire), du politiquement incorrect de tout les côtés mais sans pseudo message caché derrière une tonne de provoc juste de la dérision et du rire, accompagné de pas mal de nudité même pas choquante ou déplacé dans le cadre du film. Bref, c'est DRÔLE !

Ma chère Ankou  me réclame un article, je vais donc éviter de décevoir mon seul visiteur, faisons vivotez ce blog ...

Pourquoi donc n'écris-je pas plus ?

Voilà peut-être un élément de réponse grâce à mon emploi du temps :

master 2 à la fac

vacataire au secrétariat de la fac

cours particulier de math et français en tant que prof complétude

employé au mezzo di pasta.

Je cumule donc actuellement trois job plus ou moins prenant ... mais je prend le temps de te satisfaire, chère Ankou et te prépare de suite un article cinéma ;)

Le ciel est bleu ( sans blague)

Je vais avoir internet et le téléphone dans mon nouvel appart au moment où les séries vont reprendre ( la fille qu'a pas de vie ...)

Je vais finir par ne plus être malade.

Je vais renforcer les liens que j'ai tissé, finir par prendre une décision pour mon avenir ... et réussir mon année...

Partir à Blackpool dans un mois et demi (youhou)

ETRE CONFIANTE

ETRE RE ( non je n'irai pas au club med ...)

Mon amour,

            La douleur de ton absence prochaine me maintient éveillée, me serre la gorge et me cause une étrange sensation au niveau des yeux. Bien sur, je m'efforce de ne pas penser à ce qui n'est pas (encore), mais sans ton corps près du mien, mon coeur reste persuadée que tu n'es déjà plus là.

           Tu vas atrocement me manquer et je vais en souffrir, je le sais par avance, je n'aime pas ça et j'essaierai surement de me protéger. Cependant, sache que toutes les barrières que je pourrai ériger dans ce but, ne changeront rien au fait que je t'aime, que tu me manques et que j'ai besoin de toi ... Pardonne-moi par avance si dans un avenir proche, je fairai mon possible pour dissimuler cette horrible faiblesse, mêlée d'amour, de manque et de dépendance. Ne me le rappelle pas, s'il te plait, je vais faire mon possible pour l'oublier, oublier que j'ai mal, oublier le manque qui me ronge de l'intérieur jusqu'à faire de moi quelqu'un de froid, de distant et qui n'a d'intéret pour rien à part pour cette seule personne et les merveilleux souvenirs qu'elle lui a permis d'acquérir... ; ses baisers, ses caresses, sa voix, et des mots qui vont résonner dans sa tête à l'infini : "je veux un enfant de toi".

Il ne reste plus qu'une semaine avant que tu (re)partes je m'en suis apperçu bien plus tard, cette année, que l'échéance était proche et que cela allait à nouveau m'affecter.

J'y pense et je me dis que c'est la dernière fois où je te laisse partir loin de moi pour toute une année...

J'essaie d'être adulte, d'accepter, d'encaisser, mais tu me manques tellement que j'invente des prétextes incensés pour te voir quelques minutes le soir même quand je me suis réveillée à tes côtés ...