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La bonne initiative du soir me tient particulièrement à coeur dans le sens où j'en ai bien souvent profité d'une part et d'autre part je trouve que cette bonne initiative devrait être étendue à toute la France.

Je vais citer mon amie Oriane, pour développer cette bonne initiative : "Et dire qu'on entend toujours que les jeunes ne se cultivent plus, ne vont plus au théâtre, etc ...". Nous étions au beau milieu d'une population à 75% de notre âge (plus ou moins) au TNS de Strasbourg.

J'en viens à la bonne initiative qui est, je le disais dans le titre, un partenariat entre les Universités d'Alsace et les différentes institutions culturelles qui parsèment notre belle région. Et cette initiative c'est la belle, la magnifique, la plus qu'utile carte culture.

La voici la voilà, elle ne coute rien du tout pour la première inscription dans une des universités d'Alace et 6,50€ les autres années. Et grace à cela à quoi avons-nous le droit, nous étudiants alsaciens ? Tout simplement à l'accès à une culture non élitiste (pour ceux qui auraient déjà vu le prix d'une pièce ou d'un opéra dans la capitale) c'est-à-dire :

* Tout les spectacles et quand je dis tous c'est même les ballets qui n'ont pas habituellement un public "jeune génération", l'opéra (et l'opéra strasbourgeois c'est pas rien ! On a l'opéra du Rhin nous *fière*), le théâtre (idem que pour l'opéra nous on a le TNS avec une superbe programmation chaque saison !) Et tous ça on y a le droit pour 5,50€. Pour le prix d'un paquet de cigarette on peut avoir accès à une culture qui, non, à Strasbourg, je le vois souvent, est loin d'être vieillissante !

* Le cinéma pour 4€ (une culture qu'on s'offrirait tout de même les salles de cinéma sont loin d'être désertées par la jeunesse où que ce soit en France mais moins cher c'est toujours mieux :))

*Et pour finir tout les musées d'Alsace tout simplement gratuit.

Voilà des universités et une région qui ont compris que la culture n'est pas destinée aux gens qui ont un salaire, alors je ne sais pas dans les autres régions, à vous de me dire, mais les théâtres et les opéras sont ils remplis de cette jeunesse estudiantine ? Donnons à tous cette possibilité d'accès, ici on est plus que nombreux à en profiter ...

Dans ma grande sagesse, il m'arrive parfois de faire part en privé de mon expérience personnelle à certaines personnes traversant des peines de coeur. Il m'est arrivé récemment de le faire, et de me dire que pourquoi pas cela pouvait serir à d'autres personnes ...

Ah ... les peines de coeur, on m'a dit que cela passerait, ma tristesse et mon chagrin. Cela ne vous énerve pas vous quand on vous dit ça ? Après tout ce n'est pas ces gens là qui souffrent, et puis qu'est-ce qu'ils y connaissent à l'amour ? Et à la souffrance ? Est-ce qu'ils ont ne serait-ce qu'une fois dans leur vie aimé comme vous vous avez aimez ? Et pour dire la vérité, comme vous vous aimez encore ? Est-ce qu'il ont déjà pleuré jusqu'à l'épuisement ? Après tout, ils ne sont pas vous, comment peuvent-ils savoir que cela passera ?

J'ai aimé. J'ai souffert. Aimé au point que toutes les nuits durant trois mois toutes les nuits le même cauchemard où on se séparait... Et souffert, souffert au point que je remarquais qu'en trois semaines c'était le premier jour où je ne pleurais pas. Pas où je ni pensais pas, ni où je ne souffrais pas, simplement le premier jour où j'arrivais à garder ces larmes en moi. Et j'ai souffert au point d'être cette fille qui cesse de s'alimenter pour un chagrin d'amour, la fille qui perd ses bagues parce que ses doigts deviennent trop maigres. Cette fille qui a eu besoin de l'aide d'une psychiatre pour s'en sortir, qui a du s'investir financièrement pour y arriver, puiser dans des forces qu'elle n'avait même pas et se forcer à parler. Qu'on ne me dise pas que je n'ai pas souffert ni que je n'ai pas aimé...

Je crois qu'à ce moment là, la peine aurait été réellement moins grande si j'avais su qu'un jour je serai capable d'aimer à nouveau, de rencontrer quelqu'un et d'être heureuse. En réalité, c'est ça le point important : même si la douleur passe, quel intéret cela a-t-il si on ne retrouve pas la sensation de planer qu'on avait auparavant ?

Il m'a fallu du temps, beaucoup de temp, beaucoup ...

Aujourd'hui, je vis cette belle histoire de deux ans... (c'est rien sur une vie mais cest quand même ma plus belle histoire). Je croyais ne jamais retrouvé ce que j'avais perdu, j'ai trouvé mieux. J'ai trouvé ce que je ne pensais pas exister. La vérité, c'est que j'étais même trop blasée de la vie et de ces possibilités de bonheur pour le remarquer. Je dois lui rendre cet hommage : j'ai été incapable de trouver le bonheur en amour, mais c'est lui qui m'a trouvée... Je pourrai en parler des heures de la beauté de cette certitude qui m'habite, de l'absence de peur de perdre l'autre, de la confiance qu'il soit là demain et tout les autres jours d'après ... mais tout ce que je voulais dire c'est que c'était possible, et qu'après avoir souffert comme jmais je n'aurai cru possible d'autant être dévasté je suis heureuse en amour à en faire vomir d'envie l'amour lui-même ;) Avec beaucoup de patience, ça passe, c'est vrai ... Et avec encore plus de patience, on trouve bien mieux que ce qu'on avait connu ...

Je ne citerai ni nom ni chaine télé. Mais parmis notre chèr gouvernement, il y a de jeunes figures médiatiques qui sortent assez des habituels clichés : en effet, elles réussissent en étant noir ou encore maghrébine mais entendre "tu sais c'est quoi" comme si on était incapable de dire : tu sais ce que c'est, ça fait de nouveau rentrer dans la case cliché fort sympathique.

 Je trouve qu'il y a un problème quelque part quand les gens qui nous gouvernent et estiment qu'il faut savoir parler français avant de venir poser un pied sur le pays (mais mon article n'est pas sur ce sujet mais seulement sur la cohérence de leur pensée), ne sont même pas capable de s'exprimer en français courant correct mais comme les collégiens que j'entend dans le tram et qui me donne envie de me taper la tête contre les murs...