welcometomymind

sortez du troupeau

Mardi 9 septembre 2008 à 10:01

Tu ne viens jamais ici mais ce n'est  pas grave.  Ces derniers temps je prenais le train un peu en touriste comme on dit (rien sur moi), la batterie de l'i pod vide. Ayant un long trajet mercredi dernier j'avais prévu le coup et pris quelques feuilles avec moi pour écrire et tromper l'ennuie.

"6h43, le train poursuit sa route. Je me fais la réflexion que je ne connais pas ce paysage, et pour cause, je ne l'ai jamais fait [ce trajet : je fais d'incroyable raccourci quand je dors que 4h] Comment une telle absurdité est-elle parvenue à mon esprit endormi ? J'ai fait ce même trajet pour la première fois il y a trois ans, pour vous voir. Il ne reste plus qu'un "pour te voir" dans mon sourire. Mais quel sourire ! Si j'avais su à cette époque, que trois ans plus tard, tu serais dans tant de souvenirs, que tu viendrais étudier le temps d'une année par chez moi et que je ne compterai plus les photos et vidéos de toi et des concerts où nous sommes allées. Sans compter la folie des conventions ... Des pages et des pages se sont tournées depuis ce 7 juin 2005 mais l'histoire se poursuit et n'est pas prête de s'achever."


 

crapulerie publiée par Céline

dans la catégorie moments de vie

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Mardi 9 septembre 2008 à 9:50

Plus le temps passe, plus l'on devient blasé.

J'ai écrit quelques articles sur le stress du mémoire, le fait que j'étais vidée en sortant de ma soutenance et je ne pense même pas  à dire que j'ai eu 15, et ainsi obtenu mon Master avec mention assez-bien .

Ce qui nous amène à maintenant : prise à l'IUFM de Metz, si vous me suivez vous savez qu'avant j'étais à Strasbourg. J'ai passé mon été à Mulhouse, chez mes parents. J'avais pris la décision de ne pas avoir de job d'été pour me consacrer aux révisions de mon CAPES, sur les traces de mon camarade Sébastien, 4ème de France. J'ai presque envie de dire "évidemment" ça n'a pas été concluant. Je pars dans quelques heures, ma réunion d'information étant demain à 10h. J'ai vu mon emploi du temps sur internet : pour résumer c'est du 8h 18h30, pas cours le lundi ah oui et je finis à 14 h le vendredi. Après du 10h - 14 h de grammaire (et stylistique). Une bonne préparation c'est 5h de travail hebdomadaire quand on a cours, 7h quand on a pas cours. Je me demande comment je vais faire pour les trois jours du milieu de semaine... ça fait du dodo à 1h du mat'.  Où en étais-je après que ma chère et tendre vienne de me dire que je n'avais cours que la moitié de la semaine ? Ah, oui ! Justement à cet emploi du temps tout pourri.

Je ne ferai même pas de commentaire sur la répartition horaires des matières ou sur les matières elle-même. alors qu'à Strasbourg l'histoire littéraire était très logiquement divisé en genre littéraire, à Metz, il n'en est rien. Que suis-je donc allée faire dans cette galère ? Ah oui ! suivre ma chère et tendre et vivre avec elle. Chère et tendre qui est tombée sur un sms de mon amie particulière parlant de rêve non-sage. Autant vous dire que c'est la "fête à la maison". Enfin je lirai ça sur VDM je me dirai "elle l'a bien mérité" en parlant de moi.

En somme, Strasbourg me manque déjà !

Mais bon I'm just a happy kid stuck with the heart of a sad punk

 

crapulerie publiée par Céline

Lundi 1er septembre 2008 à 14:52

Quelques vidéos en vrac du concert de KT Tunstall. Oui la qualité est toute nulle mais bon .... ^^

J'ai mis à jour mes liens du blog aussi.

Under the weather

Black horse in a cherry tree

Other side of the world

Suddenly I see

Vous noterez la profusion de guitare et encore ce n'est qu'un aperçu ! Elle arrêtait pas de changer toutes plus belles les unes que les autres !

crapulerie publiée par Céline

dans la catégorie musique

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Lundi 18 août 2008 à 1:52

Mon film préféré commence avec le personnage principal qui se demande ce qui s'est passé durant trois ans de sa vie, visiblement il n' a rien écrit dans le journal intime qu'on le voit feuilleter.

C'est mon activité ce soir. Peu de page remplies en un an mais des moments importants ...

vendredi 22 juin 2007 : notre rencontre, chez toi, au macumba, au jet 7 club

lundi 25 juin 2007 : Interville Metz-Mulhouse. Hôpital. Un de nos meilleurs souvenirs à toutes les deux. Pas pour les mêmes raisons...

vendredi 6 août 2007 : on regarde grey's anatomy chez moi. Et secret story. J'aurai aimé avoir plus de chaine ce jour là.  Avec le recul, ce qui me frappe, c'est à quel point on s'est tout de suite bien entendu. La plupart des gens quand je me retrouve seule avec eux pour la première fois j'ai toujours l'appréhension du "qu'est-ce que je vais pouvoir dire ?". Ca n'a jamais été un problème avec toi. La parlotte et refaire le monde, toi et moi ça a été quasi imédiat, de manière complètement folle et irrationnelle.

 

jeudi 14 aout 2008 : " Le temps n'est plus à ces choses que l'on tait par pudeur ou parce que l'on a peur de s'illusionner ( et qu'un mensonge auquel on croit reste tout de même un mensonge).

Le temps est venu pour les vérités désespérées. Elle me manquera toute ma vie. Et à chaque seconde qui passe j'aimerai revivre un de nos jolis souvenirs.

Je serai heureuse avec l'avenir sentimentale qui m'est tracé mais pas autant que j'aurai pu l'être avec toi. Que j'aurai pu. Ca n'aurait peut-être pas du tout marché mais ça aurait pu ... et si ça avait été le cas, j'aurai pu être heureuse comme avec personne.

Je ne vais pas très bien en réalité. Je me demande si je n'ai pas l'impression de me trahir quelque part. De trahir ma possibilité d'avenir. C'est peut-être mon futur-moi qui hurle et pleure à chaque pas qui m'éloigne de toi.

crapulerie publiée par Céline

dans la catégorie Parle avec elle.

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Samedi 16 août 2008 à 20:37

La bonne initiative du jour date un peu mais je l'aime toujours autant, je vous laisse juger de sa qualité ;-)

Chère Maman,

   Cette lettre te trouvera sans doute en forme, du moins je l'espère. Il est un douloureux secret que je porte depuis des années. Je n'ai pas pu, jusqu'à maintenant, le partager. Et le dire en face est pour moi trop difficile. C'est pourquoi cette petite lettre t'apportera une vérité, ma vérité, la vérité sur moi.


   Voilà : je suis gaucher. Je sais que ce n'est pas facile à admettre, mais c'est ainsi. Tu n'es pas responsable de ça. C'est comme ça. Tu as sûrement remarqué que je parlais souvent des gauchers, comme une perche tendue… Bien sur, je me moquais d'eux, te montrant combien j'étais fier d'être droitier. J'ai même été jusqu'à voter pour quelqu'un qui défendait les droitiers contre les gauchers dans la société, quelqu'un qui s'opposait à l'union de deux gauchers ; cette personne n'était toutefois pas extrême-droitière. J'ai mis moi-même longtemps à m'avouer que j'étais gaucher, bien que je l'ai été depuis tout petit. Il a fallu que j'enfouisse cela en moi, que je le cache à moi et aux autres. J'ai bâti une forteresse autour de moi, pour que les autres me prennent pour un bon droitier. Mais c'est ma main gauche qui avait ma préférence, je n'y pouvais rien…


   J'étais droitier avec les droitiers, continuant à me moquer des gauchers, et de leur main si peu sûre… Alors que ma main était encore moins sure. Nous voyions souvent notre voisin gaucher recevoir d'autres gauchers. Un jour, tu as dit que tu préférais ça à un ivrogne. Rassure-toi, je ne suis pas ivrogne. Juste gaucher. J'ai mis du temps à t'en parler, tant être droitier est considéré comme une norme dans notre société. Pourtant, que serait-elle sans gauchers ? Léonard de Vinci était gaucher, et pourtant, sa main ne l'a pas empêché d'être un génie. Je te vois te demander « mais pourquoi mon fils est-il gaucher ? Â».


Tu n'y es pour rien. Depuis que je sais me servir de mes mains, je suis plus à l'aise avec ma main gauche. Ma main droite, elle ne me sert qu'à paraître. Ma main gauche me sert à être. Alors, maintenant, j'ai décidé d'appliquer ce précepte de La Rochefoucault : « Nous gagnerions plus de nous laisser voir tels que nous sommes, que d'essayer de paraître ce que nous ne sommes pas Â». (Tu vois, les gauchers sont cultivés quand même).
Si tu as encore des questions sur « Ã§a Â», je pourrais te répondre, ou bien tu pourras t'adresser à des associations qui aident les familles de gauchers à accepter le gaucher tel qu'il est.

Je t'embrasse

Matthieu                      

La  source est en lien en cliquant quelque part sur le texte. Je précise d'ailleurs que je trouve l'ensemble du site carrément génial vous pouvez facilement naviguer dessus si vous vous sentez concerné. J'ai presque envie de dire que quelques conseils m'ont aidé à mieux (le) vivre ;-)

crapulerie publiée par Céline

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